Nos Prédications sur Daily Motion Vidéo

Radio Television PAC L'annonce de la création du MLRRC

lundi 9 juillet 2007

A lire dans la Casserole

Hit parade des chefs d'Etats Africains

Une agence africaine de sondage et d’étude d’opinion publique vient de rendre publique un sondage sur la popularité des chefs d’états de la région des grands lacs. L’agence African Political Consulting (APC) basée en Afrique du Sud et qui a des multiples représentations en RDC, au Burundi, au Rwanda et au Kenya, s’est spécialisée dans le sondage d’opinion, et a fait preuve d’impartialité et de professionnalisme ces dix dernières années.

Inactivisme du gouvernement et conseillers incompétents

Dans sa publication datée du 03 Juin dernier, APC affirme que presque tous les présidents des pays de la région des grands lacs jouissent d’une popularité relative dans leurs pays respectifs malgré la misère, l’accroissement du taux de pauvreté et les conflits armes qui font des conséquences socio -sanitaires et environnementales.
Si la cote de MUSEVENI et KAGAME s’est sensiblement améliorée ces deux derniers mois dans leurs pays respectifs, Joseph KABILA, lui, devient de plus en plus impopulaire dans son pays, la RDC. L’agence africaine de sondage souligne que l’impopularité de Joseph KABILA est due a «l’inactivisme» du gouvernement, la mise en place par Kabila d’un gouvernement parallèle compose de membres de son cabinet et ses nombreux conseillers qui jouent le rôle des membres du gouvernement.

APC donne l’exemple de SHE OKITUNDU, ancien directeur du cabinet présidentiel et candidat malheureux a la présidence du Bureau de la Chambre haute, qui a représenté le président Kabila aux assises des Forces vives africaines qui se sont tenues a Tripoli en Libye, le 20 et 21 Juin, et qui avait pour thème la formation d’un gouvernement unique pour les Etats d’Afrique. Une matière qui relève du ministre en charge des relations extérieures. Le conseiller politique du Chef de l’Etat congolais, Mr Marcellin CISHAMBO est même cite par l’agence, pour avoir participe a des missions qui ne relève pas de sa compétence. Il est même précisé que c’est ce grand Monsieur originaire du Kivu qui induit politiquement en erreur le président élu de la RDC, selon les personnes sondées.

Le KIVU a vomi Kabila

L’agence africaine de sondage et d’étude d’opinion publique AFRICAN POLITICAL CONSULTING donne cependant la grande raison de la baisse du taux de popularité de Joseph KABILA: Les populations du Kivu se sentent abandonnées par celui en qui ils ont place leur confiance aux élections présidentielles. A BUKAVU comme à GOMA, deux grandes villes de l’Est précédemment acquises à la cause du chef de l’Etat, la colère est visible. L’insécurité grandissante est à la base de cette colère qui fait que certains maudissent le jour ou ils ont mis leur bulletin de vote dans l’urne. APC affirme dans son rapport de sondage que la population de Bukavu particulièrement, est convaincue que Kabila les a trompé en disant qu’il viendrait résider a Bukavu avec son état major militaire pour lutter contre les interahamwe et les milices qui sévissent, ravagent et tracassent les populations des villages environnants.

Les assassinats en pleine ville (en particulier celui du journaliste MAHESHE) ont beaucoup contribue a la haine grandissante contre le président KABILA. L’imposition de Mr CIBALONZA comme gouverneur de la province du Sud-Kivu par KABILA et l’incompétence de celui-là à résoudre les problèmes majeurs de l’heure, est un aspect non négligeable dans cette chute libre de confiance.
Vital KAMERHE, l’homme le plus populaire du Kivu il y a une année, est devenu l’homme à abattre. APC affirme dans son rapport que les étudiants de BUKAVU sondés affirment être prêts à lapider le proche ami de Kabila si par malheur il prévoyait faire une descente publique dans la ville natale. Il est accusé de n’avoir rien fait pour ces populations qui ont accepté l’humiliation des populations de l’Ouest, et qui n’ont pas dormi nuit et jour pour l’avènement de Joseph KABILA à la tête du grand pays d’Afrique.

Une baisse honteuse

Il est donc normal que le taux de popularité de KABILA baisse sensiblement en RDC lorsqu’il a sensiblement diminué au Kivu ou il était tant soutenu, affirme l’agence de sondage. Le taux de popularité de KABILA a été évalué par APC a 56,7% a la fin des élections présidentielles, 64,9% a la nomination de Gizenga comme premier ministre, 54% après les événements de Kinshasa qui ont mis en déroute la milice de l’ancien vice président BEMBA, 46% au lendemain des différents rapports lies a l’affaire «KAHEMBA». 31,5% après le massacre de KANIOLA et la lettre -missile de l’Archevêque de BUKAVU, Mgr MAROY, lettre remise à son Excellence Bernard PREVOST, Ambassadeur de France a Kinshasa, et traduite dans 30 grandes langues internationales. Cette lettre qui a été lue par des millions d’internautes dans le monde entier, dénonce le spectre d’une nouvelle guerre au Kivu et le silence complice du chef de l’Etat Joseph KABILA.
Au 30 Juin 2007, le taux de popularité de Joseph KABILA est descendu jusqu’a atteindre 22%, souligne African Political Consulting. Les plus déçus sont les hommes dont l’age varie entre 21 et 41 ans, vivant principalement dans les grandes villes de l’Est. Dans la catégorie «des plus déçus» se retrouve la diaspora congolaise originaire de l’Est. Celle-ci est devenue la risée même des compatriotes originaires de l’Ouest, dirigés par Honore NGWANDA, l’homme bouillant qui affiche une haine personnelle contre le Président KABILA et qui n’a jamais pardonné feu Laurent Désire KABILA d’avoir mis en déroute le dictateur MOBUTU et ses acolytes.

Ultimatum au president KABILA

Loin de se mettre à la suite de APARECO et des « Bana Congo » deux mouvement extrémistes qui combattent le président élu Joseph KABILA, les originaires du Kivu eux ont décidé de mener des actions devant amener le gouvernement de la RDC à des actions concrètes pour la paix durable et la sécurité dans le Kivu. Dans une suite des réunions secrètes tenues à Bruxelles, à Londres, à Copenhague et au Canada du 28 Juin au 2 Juillet 2007, les représentants de cette diaspora se sont dits solidaires avec les populations abandonnées du Kivu. Ils ont donné un ultimatum de 20 jours au président KABILA afin qu’il se prononce officiellement et publiquement sur la situation sécuritaire au Kivu, qu’il annonce les mesures prises en conséquence, et que les signes d’un début d’exécution de ces mesures soient visibles et concrets. Si a la fin de cet ultimatum qui expire le 23 Juillet 2007, rien n’est fait par Kabila, la diaspora congolaise originaire de Kivu entrevoit des mesures drastiques allant de la sensibilisation généralisée contre le président KABILA et son gouvernement jusqu’à la révolte populaire des populations du KIVU. Déjà le compte à rebours a commence et 18 jours nous séparent de la date magique des « Kivutiens ». Est-ce la raison pour laquelle Kabila tient à refaire la composition de son cabinet dès la semaine prochaine? Cette mesure suffit-t-elle pour ramener la paix au Kivu ? Wait and see !

Genève, 05 Juillet 2007

Observatoire congolais pour la Justice et les droits des peuplesLeon Tchitende MABIKAPrésident du Conseil d’Administration

Kabila nous a trompé !!!

Le désamour latent entre Joseph Kabila et le Kivu qui l'a porté au pouvoir avec des scores à la soviétique (plus de 90%) a fini par éclater au grand jour à travers le coup de gueule des évêques du Kivu qui ont renoncé à la langue de bois en mettant en cause Joseph Kabila et son régime pour leur silence et inaction face à la terreur que des forces négatives font régner dans le Kivu en semant la mort et la désolation dans cette partie de la République devenue une véritable zone de non droit.

Le Bois congolais saisi en France

Saisie du bois congolais en France : Greenpeace lève le blocage sur le port de La Rochelle Greenpeace a décidé hier vendredi de mettre fin à l’occupation de trois grues sur le port de La Rochelle (Charente-Maritime) qui empêchait depuis mercredi le déchargement d’une cargaison de bois exotique de la République démocratique du Congo (RDC), apprend-on auprès de l’organisation écologiste.
Saisi par le Port autonome qui n’a pas demandé d’astreinte financière, le juge des référés du tribunal de grande instance a rendu une ordonnance d’expulsion «des activistes de l’association Greenpeace France» qui doivent «laisser libre accès aux trois grues devant servir au déchargement» avec si nécessaire «l’assistance du commissaire de police ou d’un officier de police judiciaire». «Cette injonction a étouffé le nécessaire débat public sur la responsabilité de la France dans le pillage de la deuxième forêt tropicale de la planète. Nous regrettons que le gouvernement français n’ait pas saisi l’opportunité de s’orienter vers la protection des forêts et de ceux qui en dépendent», a déclaré à Reuters Ludovic Frère, responsable de la campagne Forêts de Greenpeace France.
Treize militants de l’organisation écologiste étaient enchaînés depuis mercredi soir aux flèches et aux échelles d’accès de trois grues pour bloquer le déchargement du «Safmarine Onne», un navire battant pavillon de l’île de Man et transportant selon Greenpeace un chargement de bois tropical venant de la forêt congolaise de la Rdc.
Dans un communiqué Greenpeace indique que «la France est le premier importateur européen de bois issu d’une exploitation socialement et écologiquement destructrice dans le bassin du Congo» et assure qu’elle «reste mobilisée et veillera à ce que l’avenir des forêts tropicales figure à l’agenda des négociations du Grenelle de l’environnement» .
Contacté à ce sujet par Rfi dans son émission d’hier vendredi, le ministre de l’ Environnement, Didace Pembe, a déclaré que ce bois qui appartient à Congo Futur a été exporté régulièrement et légalement. Il s’est élevé contre les déclarations de Greenpeace qui a dénoncé que ce bois a été coupé sans respecter les normes internationales ( sic).
Affaire à suivre quand on sait que d’autres dispositions pourraient être prises ultérieurement sur la levée du moratoire sur les concessions forestières. Cette décision qui sera prise par les autorités congolaises est fortement critiquée par des organisations comme Greenpeace . Car, estiment-elles, cela se traduirait par une exploitation »sauvage » du bois de la forêt.

Analysant la situation sécuritaire en Rdc:

Crisis Group recommande un leadership fort au sommet de l'Etat(Le Potentiel 06/07/2007) Les regards sont de nouveau tournés vers la République démocratique du Congo. Il y a risque que la paix ainsi que le processus politique en RDC soient perturbés. La dernière sonnette d'alarme en date vient d'être tirée par International Crisis Group, organisation internationale non gouvernementale basée à Nairobi, au Kenya, et qui agit pour la prévention et la résolution des conflits dans le monde entier. Cette organisation craint que des troubles ne se produisent dans les villes de l'Ouest du Congo en plus des combats qui pourraient s'intensifier au Kivu. « Si aucun changement n'a lieu d'ici la fin de l'année, le soutien des bailleurs de fonds risque de se déplacer vers d'autres théâtres de post-conflits, et le Congo pourrait alors perdre les fruits du travail de consolidation de la paix mené ces cinq dernières années », a dit François Grignon, Directeur du Programme Afrique de Crisis Group. Face à cette situation préoccupante, Crisis Group a interpellé toutes les parties impliquées dans le processus de pacification en République démocratique du Congo, distribuant ainsi des « cartons jaunes » au gouvernement, à l'Opposition ainsi qu'à la Communauté internationale. Mais insiste sur un leadership fort au sommet de l' Etat. Dans son récent rapport sur la consolidation de la paix en République démocratique du Congo, International Crisis Group, organisation internationale non gouvernementale de prévention et de résolution des conflits, grâce à une combinaison d'analyses, de recommandations et de sensibilisation à destination des acteurs internationaux, s'inquiète de la situation préoccupante en République démocratique du Congo. Certes, Crisis Group reconnaît que le processus électoral a aidé le processus de paix à avancer. Mais elle s'empresse de souligner qu'il reste encore beaucoup à faire. Cette organisation relève que la violence dans la province du Bas-Congo et les combats de Kinshasa qui ont fait plus de 500 morts sont porteurs de germes de fragilisation de la paix en République démocratique du Congo. Ajouter à cela les rumeurs enregistrées depuis le mois de mai 2007 sur des conflits armés au Kivu. Bien plus, Crisis Group signale que depuis quelques mois les relations entre le gouvernement et l'Opposition se sont détériorées sérieusement. Situation de détérioration des rapports émaillée par l'exil forcé de Jean-Pierre Bemba ; actuellement en Europe, au Portugal. Et tout dernièrement deux interviews incisives du président de la République, Joseph Kabila, et de son adversaire principal Jean-Pierre Bemba. Deux interviews qui ne sont pas du tout de nature à favoriser la convivialité politique en vue de consolider la paix. Aussi, Crisis Group signale-t-elle que ces faits pourraient laisser installer « un régime autoritaire et susciter des troubles dans les villes de l'Ouest pendant qu'à l'Est des milices armées défient la faible armée nationale, causant ainsi des centaines de milliers de civils » « Les six premiers mois du gouvernement légitime de la République démocratique du Congo ont été plutôt décevants ; le processus de paix est toujours en danger et la démocratie encore très fragile », souligne le rapport de Crisis Group. UN LEADERSHIP FORT Dans sa combinaison d'analyses, Crisis Group estime que la présence d'un leadership fort est indispensable en RDC pour préserver les acquis du processus électoral. C'est même la panacée. Partant, estime-t-elle qu'il revient au président de la République, Joseph Kabila, et au Premier ministre Antoine Gizenga de s'y impliquer positivement, obligation morale et politique oblige, en vue d'incarner ce leadership fort. Et ce, dans le but de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance afin de stimuler le soutien continu de la Communauté internationale. Question de briser cette nouvelle tendance de désengagement progressif de la Communauté internationale, ce qui serait dramatique dès lors que la paix et la sécurité ainsi que la stabilité des institutions demeurent encore fragiles. « Le gouvernement du président Kabila a reçu du peuple congolais un mandat très clair pour agir. Au cours de ces derniers mois, cependant, l'appareil de l' Etat s'est rapidement paralysé, les réflexes autoritaires se sont renforcés et aucun progrès substantiel n'a été fait pour rétablir la paix dans les Kivu, » estime David Mugnier, Directeur du Projet Afrique centrale de Crisis Group. Et de poursuivre, « Le président Kabila et son Premier ministre Antoine Gizenga doivent reconnaître les échecs des mois derniers et repartir sur de nouvelles bases, en donnant la priorité au dialogue, à un mode de gouvernance transparent et responsable et au renforcement de la coopération avec la Mission des Nations unies, Monuc, et la communauté internationale », relève le même rapport. Parallèlement, la réforme de l'Administration devrait suivre, car souligne Crisis Group, une Administration corrompue n'est pas du tout en mesure de donner des services de qualité de la part de l'Etat à la population. UNE OPPOSITION FORTE ET RESPONSABLE Il est vrai, souligne Crisis Group, que la capacité de l'opposition a été fortement entamée à travers l'usage excessif de la violence contre les membres de l'Opposition. Illustration : l'exil forcé de Jean-Pierre Bemba. Autre conséquence : la dynamique de l'Opposition a été limitée au Parlement. En plus, au niveau des provinces, elle ne dispose que d'un seul gouverneur. Un déséquilibre constaté également tant au niveau de la magistrature que de l'Exécutif Néanmoins ; une certaine évolution a été observée avec le vote de la loi sur le Statut de l'Opposition. Pour Crisis Group, une opposition qui représente plus d'un tiers de la population selon les résultats des suffrages exprimés lors des élections « a un rôle important à joue dans la construction de la démocratie ». Il lui revient d'en prendre conscience pour plus de responsabilité politique. Mais entre-temps ; cette opposition « doit être protégée pour que la République démocratique du Congo soit stable. Qu'elle use par conséquent de sa liberté d'expression sans être inquiétée ». LA PART DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE Crisis Group n'a pas épargné la Communauté internationale. Elle observe d'abord avec beaucoup d'inquiétudes que cette même communauté internationale donne de plus en plus l'impression de se désengager de la RDC alors que la paix est encore fragile. « Les bailleurs de fonds doivent rester engagés et lier leur aide à l'adoption d'un cadre politique qui permette de relever les défis dans les domaines de la sécurité et de la bonne gouvernance. Ils doivent également faire pression pour que le gouvernement congolais prenne une initiative globale pour la paix dans le Est et renforce sa coopération avec la Monuc, notamment dans les Kivu, où existe, à nouveau un risque de guerre », selon Crisis Group. A ce sujet, Crisis Group convie la Belgique, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis d'Amérique, l'Afrique du Sud et l'Union européenne à reformuler l'aide à l'endroit de la République démocratique du Congo sous le signe d'un nouveau partenariat qui souligne en priorité l'importance de la paix. La même organisation convie ces pays à s'impliquer dans la mise en application de la loi portant Statut de l'opposition pour que toutes les parties respectent les règles du jeu. Enfin, ces partenaires extérieurs doivent se convenir avec la RDC sur l'approche à adopter quant à la réforme du secteur de sécurité. Le Potentiel avait déjà eu à relever les divergences de vues apparues à ce sujet. Si le gouvernement congolais brandit sa souveraineté pour privilégier les accords bilatéraux, les partenaires extérieurs soutiennent l'idée d'une « Coordination internationale » sans se départir des clauses de la Résolution 1756 du Conseil de sécurité. DES RECOMMANDATIONS Pour éviter que la RDC ne sombre de nouveau dans la violence, Crisis Group a formulé un certain nombre de recommandations. Particulièrement à l'attention du gouvernement qui gère le quotidien national Aussi, Crisis Group invite-t-elle le gouvernement à tout mettre en œuvre pour contrôler effectivement toute l'étendue du territoire national. Des dispositions doivent être prises pour disposer des forces armées et de la Police disciplinées et bien équipées en vue d'éviter des abus attribués aux forces de sécurité, attitude qui encourage les groupes armés à demeurer dans la région. Car, la faiblesse des FARDC et des forces de sécurité « partisanes » ne sont pas acceptées par les populations. Dans le même élan, le gouvernement doit combattre la corruption au plus « haut niveau », comportement qui rend difficile la réforme de l'armée. Dans le même ordre d'idées, cette organisation recommande la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante sur les massacres du Bas-Congo et les combats de Kinshasa. Allusion faite à une justice indépendante. Parlant de la décentralisation, Crisis Group insiste sur les sessions de formation dans la perspective du transfert des compétences entre le gouvernement central et les provinces. Et ce, afin d'éviter des tensions lors de la mise en oeuvre du programme de décentralisation et la préparation des élections. Le processus de consultation permanente entre le gouvernement central et les provinces doit être renforcé. Entre-temps, la revisitation de contrats miniers s'impose au regard de contrats qui auraient été signés, aliénant les intérêts de l'Etat congolais. En matière de paix ; cette organisation engage le gouvernement à collaborer avec la Monuc dans des initiatives de pacification, spécialement au Kivu et entre-temps, invite le gouvernement à ratifier le Pacte de sécurité, de stabilité et de développement de la région des Grands Lacs. Ce qui devrait conduire à la réouverture des ambassades pour le rétablissement des relations diplomatiques avec le Rwanda et l'Ouganda. Entre-temps, des négociations dans le cadre de la Tripartite Plus UN doivent se poursuivre. Enfin, Crisis Group est convaincue qu'une plate-forme d'échange de vues entre le gouvernement, le Parlement et le Sénat, en plus de la Monuc, contribuerait largement à l'instauration d'un climat serein de dialogue. Et ce, pour toute autre initiative de paix, surtout dans le cadre des actions à initier, même militaires qu'entreprendraient les FARDC. Dans la perspective d'instaurer un climat de confiance entre Kabila et Bemba, Crisis Group propose de mettre en place une commission de sécurité et définir le rôle du Coordonnateur de l'Opposition pour un vrai jeu démocratique. Il est important de souligner que Crisis Group a une bonne réputation internationale. Elle travaille pour l'Afrique, l'Asie, l'Europe, l'Amérique Latine et les Caraïbes ainsi qu'au Moyen-Orient. En Afrique centrale, ses experts en prévention et résolution des conflits sont basés à Nairobi où ils suivent de très près la situation politique en République démocratique du Congo. Au demeurant, cette sonnette d'alarme rejoint les objectifs de la mission du Conseil de sécurité qui a séjourné dernièrement en RDC. Comme pour dire qu'il y a toujours péril en la demeure. Par Le Potentiel


Vidéo : Denis Sassou-Nguesso et Omar Bongo sont accusés d´avoirdétourné des fonds publicssur http://tv.wafbu. com/tv5.php


(Le Potentiel 09/07/2007)
Double comptabilisation des recettes pétrolières. Octroi des licences d'exploitation dans le domaine des télécommunications sans paiement au préalable pour le compte du Trésor public.

La mauvaise gestion a élu domicile dans les secteurs pétrolier et des PTT. Le scandale a été découvert par les députés et les sénateurs lors de l'examen du projet du budget 2007. Décision a été prise que des enquêtes soient diligentées toutes affaires cessantes. Et surtout bien avant l'examen du projet du budget 2008. Faute de quoi, l'Assemblée nationale invitait le gouvernement à se considérer d'ores et déjà comme « démissionnaire ». Sans se faire prier et conscient de la menace des députés et des sénateurs, le gouvernement vient de passer à l'action. Mais il faut que des têtes tombent au bout des audits. Dans le dernier rapport de la Commission paritaire « Assemblée nationale et Sénat », la chambre haute, examinant les recettes additionnelles du ministére des Hydrocarbures, avait constaté une « double comptabilisation des recettes des pétroliers producteurs » tant par la DGRAD que par le ministère des Hydrocarbures. A son niveau, l'Assemblée nationale se penchant sur les recettes additionnelles des PTT avait fait ce constat malheureux et révoltant. Ses délégués ont relevé ce qui suit dans le rapport de la Commission paritaire : « Après auditions successives des responsables du secteur de télécommunication, les délégués de l'Assemblée nationale ont constaté que la confusion et le flou artistique entretenus dans ce secteur font perdre à l'Etat congolais d'énormes ressources budgétaires. Ainsi qu'ils l'ont déclaré, plusieurs opérateurs ont obtenu de l'Etat des licences sans avoir payé les frais comme le renseignent les différents budgets (2005, 2006, 2007) quand on sait que l'octroi d'une licence est subordonné à un paiement préalable pour le compte du Trésor public». Les propos parlent d'eux-mêmes. Le mal est profond. Un véritable scandale. Aussi, dans sa recommandation, la commission parlementaire a recommandé d'actionner « les enquêtes parlementaires avant l'examen du projet du Budget pour l'exercice 2008 ». La recommandation vient d'être entendue. Le gouvernement est passé à l'action en initiant des audits dans les entreprises pétrolières et de télécommunication. A l'instar de la revisitation des contrats miniers et du processus de relecture des anciens titres forestiers actuellement en cours, le gouvernement vient d'initier des audits dans les secteurs pétrolier et celui des télécommunications. La ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda, l'a confirmé au cours d'une émission retransmise sur la télévision nationale. Les résultats de ces audits sont attendus vers fin juillet courant pour le secteur des télécommunications et vers fin août prochain pour le secteur du pétrole, selon la ministre du Portefeuille. BRADAGE ET GESTION OPAQUE Cette action répond au besoin de transparence dans ces deux secteurs où beaucoup reste à redire sur l'attribution des licences d'exploitation aux compagnies de téléphonies cellulaires et notamment sur le bradage des prix de cette licence d'exploitation en RDC, contrairement à d'autres pays africains. Pour le secteur pétrolier, c'est surtout l'opacité dans la gestion, aussi bien en ce qui concerne le volume de production des sociétés pétrolières que le gouvernement congolais ne connaît pas que dans les modalités de vente de ces produits pétroliers. Ce qui fait que l'Etat congolais se contente seulement de ce que lui versent les compagnies pétrolières sans connaître le volume de la production ni les chiffres d'affaires de ces sociétés. Ce bradage et cette gestion opaque ont été constatés par les délégués des deux chambres du parlement lors de l'examen du Projet du budget 2007. Ils ont vivement recommandé au gouvernement de maximiser les recettes, notamment dans les secteurs de télécommunications et du pétrole. Pour les deux chambres du Parlement, le gouvernement n'a pas suffisamment exploité les potentialités fiscales, notamment dans ces deux secteurs. Ce qui expliquerait la modicité du Budget 2007. Par conséquent, il faut y voir clair pour ne plus encourager cette « gestion calamiteuse et assassine». Si ces audits dans les secteurs de télécommunication et du pétrole, ajouter les résultats qui sortiront de la revisitation des contrats miniers et forestiers, sont sérieusement menés, l'on peut s'attendre à ce que le gouvernement réajuste le budget 2008 qui doit du reste à être déposé au Parlement au plus tard le 15 septembre, selon la constitution. A ce propos d'ailleurs, le président de l'Assemblée nationale n'a pas mâché les mots. Si ce projet de budget n'est pas déposé à temps, le gouvernement pourrait d'ores et déjà se considérer comme démissionnaire. SURSIS ET SANCTION Comme on peut s'en rendre compte, le gouvernement est en sursis. S'il tient à tout prix à ce que le mois de « septembre 2007 ne lui soit pas noir», il a plusieurs défis à relever. Le premier consiste à obtenir l'annulation de la dette au terme des discussions avec le FMI et la Banque mondiale. Il disposera ainsi des arguments pour réajuster le budget 2007 qui vient d'être promulgué par le Président de la République. C'est le deuxième défi. Or, pour convaincre le FMI et la Banque mondiale, ainsi que le Club de Paris, le gouvernement est condamné à donner des signaux forts de la transparence et de la bonne gouvernance. Ces signaux doivent à être justement perçus à travers les conclusions des audits portant revisitation des contrats miniers et forestiers, ceux dans les secteurs pétrolier et des PTT. Le troisième défi. En d'autres termes, le gouvernement doit aller jusqu'au bout de sa démarche. Les audits doivent se multiplier et atteindre d'autres secteurs à travers les entreprises publiques existantes. Et au bout du tunnel, prendre des sanctions qui s'imposent de manière à mettre un terme à la mauvaise gestion ainsi qu'à l'impunité. Des sanctions doivent tomber dans le souci de mettre réellement fin à la récréation et que les mauvais gestionnaires répondent des faits qui leur sont reprochés. Eventuellement, les transférer en prison si la Justice en décide ainsi. D'ailleurs, les portes sont dèjà ouvertes conformément aux engagements pris par le président de la République lors de son discours d'investiture. De toutes les façons, le gouvernement Gizenga n'a plus le choix. D'ici septembre 2007, ou c'est lui, ou ce sont les mauvais gestionnaires.

Cacophonie diplomatique au Consulat de la Rdc à Anvers

Ce qui se passe ces derniers jours au consulat de la Rdc à Anvers n’est pas digne à favoriser le rayonnement de la Rdc en Belgique.Tout est partie de la manière dont le consul Jean Jacques Mbungani, un médecin de formation, a été révoqué sur simple lettre administrative.Alors que, selon les us et coutumes diplomatiques, ayant été nommé à ce poste par le président de la République Joseph Kabila, seule une autre ordonnance présidentielle est capable d’annuler la première.Tel n’a pas été le cas : par message n°131/0781/2007 du 07 mars 2007, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Mukeya a envoyé des instructions au Consul en fonction Mbungani à Anvers : « sur ordre de la hiérarchie, vous êtes rappelé en consultation à la centrale, prière de prendre toutes les dispositions utiles ».En date du 09 mars 2007,le Vice ministre Alain Lubamba envoie aussi son message en Belgique : « informer l’ancien Consul Mr Mbungani qu’il lui est formellement interdit,aprè s son appel à la centrale,de continuer d’aller travailler dans le bureau du consulat. Il doit permettre à Mme MOSSI NYAMALE, consul honoraire a.i de travailler dans la sérénité »Après une pluie de messages, la centrale à Kinshasa se rebiffe :le salaire du Consul Mbungani continue, jusqu’à ce jour, d’être envoyé à Anvers,son intérimaire lui oblige de venir physiquement retirer son salaire. D’habitude, c’est par virement bancaire que chaque diplomate congolais est payé en Belgique.En outre, pour peut-être gérer seule les recettes, Mme Rosette Mossi Nyamale décide unilatéralement, en date du 26 mars 2007, de mettre tout le personnel diplomatique et des engagés locaux du consulat en congé technique pour ne garder que celui que tout Anvers surnomme « diplomate culinaire » suite à ses insuffisances intellectuelles ayant publié un document officiel dans lequel il a écrit que « la Rdc exporte la drogue ».Ce qui avait provoqué une tôlée générale dans les milieux politiques belges d’Anvers. Le document fut vite retiré de la circulation.Informé de cette décision du consul a.i., le Vice ministre Alain Lubamba réagit violement. Dans son message n°130 AE/0124/NK/BB/ 2007 du 03 avril 2007, il instruit Rosette MOSSI : « de continuer d’appliquer comme dans le passé, les dispositions contenues dans les contrats signés entre le consulat et les engagés locaux et ne plus procéder à l’engagement des nouvelles unités jusqu’à nouvel ordre» Etat des lieux actuel au Consul de la Rdc à Anvers : Mme Rosette MOSSI bien que chrétienne pratiquante qui prie chaque dimanche au groupe de prière du pasteur Hubert Bau, métro Yser à Bruxelles,refuse d’obtempérer aux instructions du Vice ministre aux affaires étrangères et affame les engagés locaux à qui elle refuse de payer leurs salaires et le loyer.En cas de poursuite judicaire, l’Etat congolais perdrait le procès, car les contrats signés par le personnel local et le consulat, engagent la République juridiquement.Ces jours-ci, le consulat est presque fermé et ne s’ouvre que une ou deux fois par semaine selon l’humeur du jour de consul a.i.Un manque à gagner pour le trésor public, les Belges de la Flandre et les compagnies maritimes en partance pour le port de Matadi et de Boma ainsi que les investisseurs désireux de rendre en Rdc sont obligés de se pointer à Bruxelles. Perte de temps.Le consul de la Rdc à Anvers créé en 1977 est l’unique représentation diplomatique du monde dans cette partie de la Belgique, poumon de l’économie de l’Europe, implanté pour inciter et favoriser les échanges commerciaux entre la Belgique et la Rdc.Chaque matin, un spectacle indigne se passe devant le consul de la Rdc à Anvers sur rue Ankerui n°22 : les diplomates et les engagés locaux sont exposés au soleil d’été.Mme Rosette MOSSI a changé toutes les cellules des portes et se promène avec des clefs dans son sac à main.Le restaurant Italien situé aux environs du consulat sert de refuge aux diplomates et engagés locaux en cas de pluie. Souvent, ils regagnent leurs domiciles sans accéder dans les bureaux si la « Grande dame diplomate », résidant à Bruxelles, ne se pointe pas pour ouvrir les locaux du consulat. « Il n’y a qu’au Congo qu’on peut voir cela… » murmurent les passants belges en regardant les diplomates et engagés locaux congolais bravant les intempéries.Le compte du consulat à la banque FORTIS d’Anvers est bloqué alors que le ministère des affaires étrangères vient de virer les salaires des diplomates et 20.000 (vingt mille)euros de frais de fonctionnement de deux mois.Suite à la cacophonie d’Anvers, l’ambassadeur JEAN PIERRE MUTAMBA a interdit au consulat de ne plus délivrer les visas et les passeports. Auquel cas Rosette MOSSI aurait répliqué en « créant » son propre consulat dans son appartement à Bruxelles avec sceaux et papiers en-tête du consulat.La colonie congolaise à Anvers ne sait plus à quel saint se vouer et nous a renseigné que la plupart des ceux qui ont été nommés dans le passé à la tête des représentations diplomatiques de la Rdc à Bruxelles et à Anvers finissent par acheter des villas, immeubles et maisons privées grâce aux recettes générées par la chancellerie congolaise de Belgique.Pour preuve, les visas congolais délivrés ces derniers jours par les représentations diplomatiques de la Rdc en Belgique sont en modèle unique au monde,ne sont pas comptabilisés par la centrale à Kinshasa,fabriqué s sur place par un logiciel achèté à Bruxelles.Le mauvais exemple est facile à imiter et à suivre.Ceci explique cela. JEAN WILLY BONDJALA BO SISIMI

Sur ce lien l'interview de JP BEMBA depuis le Portugal:http://www.dailymot ion.com/video/ x2f2p2_bemba- interview_ news


Frédéric Mitterrand est vraiment un digne Fils de son Père!

Au-delà de leur ressemblance physique, il est tout aussi une force tranquille, et fait preuve de la même lucidité que son géniteur!
Remarquable est la façon dont il a littéralement cloué le bec à Miss Sonia Rolland, dans sa tentative insidieuse de faire la promotion du régime d'apartheid du Criminel-Dictateur Kagame, sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel qui, pourtant, est un sioniste assumé: avec le calme, l'intelligence et la lucidité dignes d'un Mitterrand!

video "RWANDA :Sonia qui se fait ridiculiser par Fr Mitterand" Regarde cette vidéo!http://www.dailymot ion.com/register /77c8363b72fb139 df9afb3ca2/ 3981752

Aucun commentaire: