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Radio Television PAC L'annonce de la création du MLRRC

jeudi 5 juillet 2007

A lire dans la Casserole


Alain Moloto dans une situation de santé critique au CMK

Salut bien aimé en Christ,

Je veux tout simplement vous demander de soutenir le serviteur de DieuAlain Moloto qui est serieusement malade au CMK, il se pourrait qu'il a été empoisoné et son état est critique, implorons le Jehovah Rapha, lui qui guerit, lui qui a dit que ses par ses meurtrissures que nous sommes guerrit accomplisse sa parole. " S'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point mal" , dit les écritures dans Marc 16,18.

Cet homme nous plonge dans l'adoration dans ses chansons, il a tellement des paroles profondes, prend un temps et demande à ton Dieu que ce moment qu'il passe dans son coma soit un moment ou Dieu va encore l'inspirer afin qu'à sa sortie il emballe encore son peuple dans l'adoration, moi je crois à cette parole qui dit " vous me servirez et j'eloignerez toute maladie de votre tente". Que Dieu accomplisse sa parole dans la vie de son serviteur.
Partagez la nouvelle avec ceux qui peuvent le soutenir dans lapriere et non avec ceux qui vont speculer. Notre frere est au CMKdepuis plus de 5 jours selon l'information que j'ai, il a besoin de notre soutien. Que mon Dieu vous garde et bonne journée Faitesdes appels de PC à PC dans le monde entier !
George RobertCaliforniaUSA


Fête du 30 juin à Bruxelles : Marie-Thérèse N’Landu dénonce le nazisme instauré au Congo
Par Pierre Kalambayi Misasa

La célébration eucharistique organisée le samedi 30 juin dernier à l’Eglise Saint Pierre à Jette (Bruxelles) à l’occasion du 47e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa a été un grand moment de vérité débarrassé de langue de bois, tant à travers l’homélie que le poignant témoignage de Me Marie-Thérèse N’Landu.
Il est 19 heures quand débute la célébration eucharistique présidée par l’abbé Gilbert Yamba entouré de deux autres prêtres dont le dernier missionnaire blanc transféré en Belgique pour y être jugé à la demande de sa congrégation au lieu de subir l’arbitraire de la justice rwandaise.
Sans aller par le dos de la cuillère, l’abbé Yamba a brossé d’entrée de jeu un tableau sombre de la RDC en stigmatisant la misère dans laquelle patauge le Congolais, misère due notamment à la gestion hasardeuse de l’Etat, à la manipulation étrangère avec la complicité de quelques Congolais.
Dans une sorte de réquisitoire, l’abbé Yamba n’a pas passé sous silence le pillage systématique des richesses du sol et du sous sol congolais mis d’ailleurs en exergue par différents rapports des panels des experts des Nations Unies.
L’officiant a néanmoins exhorté les Congolais à préserver en tout état de cause l’unité nationale en bannissant le tribalisme et les a par ailleurs invité au courage et à l’espérance afin d’entreprendre et ou de continuer la lutte déjà engagée par d’autres à travers plusieurs actions de pression sur le gouvernement de Kinshasa.
Aussi, face aux tueries à large échelle qui se passent dans notre pays et auxquelles les Congolais assistent impuissant sous l’œil complaisant des puissances du monde, l’officiant à invité ses compatriotes à prendre en mains leur sort et le destin de leur pays.
Le Congo ne nous appartient plus !
Après cette émouvante homélie, et avant la bénédiction finale, la parole a été accordée à Me Marie-Thérèse N’Landu, ancienne candidate à la dernière présidentielle congolaise et avocate de Jean-Pierre Bemba Gombo, sortie des geôles du régime de Joseph Kabila après plusieurs mois.
C’est par un chant d’action de grâce en Lingala : « soki nabimi na boloko, nakobanga Nzambe, alléluia » que Me Marie-Thérèse N’Landu a commencé son intervention avant de passer en revue l’homélie du jour qui, selon elle, résumait mieux l’essentiel de la situation sociale, politique, économique et sécuritaire de notre pays.
Marie-Thérèse N’Landu a d’emblée remercié feu le cardinal Frédéric Etsou, d’heureuse mémoire, qui 8 jours après son arrestation le 30 novembre 2006 avait élevé la voix pour clamer son innocence et exiger sa libération pendant qu’il se trouvait en séjour médical en Belgique.
Balayant d’un revers de la main les accusations de corruption portées contre sa personne notamment par Digital Congo, Me N’Landu a affirmé que dès qu’elle aura recouvré sa santé, elle portera plainte contre ce groupe de presse(NDLR appartenant à Kabila) en exigeant des dommages et intérêts de l’ordre de 34 millions de dollars américains. La même somme sera également réclamée à la présidence de la République après une autre plainte pour diffamations et actions calomnieuses. Une troisième plainte sera déposée contre l’Etat congolais pour arrestation arbitraire sous prétexte d’atteinte à sa sûreté par la détention de 3 grenades et d’autres armes.
Selon la chronologie des faits présentée par Me N’Landu, elle était tombée dans un traquenard lui tendu par les services de Kabila avec la complicité d’un membre de sa propre équipe pendant qu’elle cherchait des pièces pour soutenir la requête introduite à la Cour Suprême de Justice en faveur de Jean-Pierre Bemba. En fait, on lui avait fait croire que M. Bemba avait besoin d’elle, ce qui était loin de la vérité parce que l’ancien vice-président de la république n’était pas au lieu du rendez-vous imaginaire. C’était à la veille des incidents malheureux survenus le 21 novembre à la Cour Suprême, jour où juges, avocats et autres citoyens venus assister à l’audience avaient été surpris de voir surgir des policiers qui se débarrassaient de leurs uniformes alors que dehors il y avait un dispositif imposant de la MONUC et de la police nationale.
Ce qui prouve, selon elle que c’était un coup orchestré par le pouvoir. Fait frappant, trois fois durant son intervention, Marie-Thérèse N’Landu a souligné que le Congo ne nous appartient plus, car le nazisme est établi comme régime politique dans notre pays.
L’assistance a été émue quand elle a révélé qu’un major promu colonel pour s’être distingué dans les tortures de ses concitoyens s’était occupé avec un zèle rare d’un de ses gardes du corps dont les organes génitaux ont été suppliciés.
Plus grave encore, signale Me N’Landu, dans la nuit du 22 au 23 mars dernier, 50 personnes incarcérées au pavillon 9 du centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (ex-prison centrale de Makala) arrêtées au hasard lors des affrontements entre la garde rapprochée de Bemba et l’armée de Kabila ont été sorties et demeurent disparues. Il y a plus, dans la nuit du 24 mars, un colonel du nom de Bofote a exécuté 38 personnes au camp Tshatshi. A l’en croire, les victimes ont été égorgées et mises dans des sacs et jetées dans le majestueux fleuve Congo. Pathétique !
Maximum des pressions sur Kabila
Quand bien même elle a déclaré que les tueries sont planifiées contre les ressortissants des provinces de l’Equateur, du Bas-Congo, des deux Kasaï et de Kinshasa, Marie-Thérèse N’Landu a néanmoins inviter ses concitoyens à exercer un maximum des pressions sur Joseph Kabila pour qu’il démissionne avant son actuel mandat de 5 ans.
Dans une telle atmosphère lourde, le cœur n’était nullement à la fête même si au Congo, Kabila et les apparatchiks de son régime se sont employés à sauver les apparences avec des défilés militaires alors que la population passait le 47e anniversaire de l’indépendance dans la méditation.
Invités par CongoOne à livrer leurs impressions à la suite du témoignage poignant de Me N’Landu, quelques compatriotes présents sur le lieu se sont dits bouleversés par la politique de terreur instaurée par le régime de Joseph Kabila pourtant porté à bout des bras par la communauté internationale. Sans verser dans la langue de bois, Rosalie Ngalula Muitabayi qui a connu les affres des geôles du pouvoir kabiliste ne s’est pas offusquée d’ajouter qu’outre les cachots connus de l’opinion, Kinshasa regorge aussi des cachots privés où les services dits des renseignements se livrent aux tortures du genre de celles dénoncées avec force détails par Me N’Landu qui selon elle a retrouvé la liberté entre autre à cause de sa notoriété et des pressions exercées sur Joseph Kabila notamment par la Belgique et la commission européenne par le biais de Louis Michel, commissaire à l’aide humanitaire qui s’était personnellement impliquée.



Colette Tchomba piégée à Paris,
les dessous d’une arnaque mis à nu
Paris ne dormait pas , Paris l'attendait !
Elle avait prévu 30 congolais et des dizaines de maliens
pour remplir la salle et duper Joseph Kabila !
Joseph Kabila n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs avec le peuple congolais qui ne l’a pas élu. Son deuxième émissaire à Paris vient de subir le même sort que le précédent (Vital Kamerhe). La cupide ministre n’a pas voulu se fier aux signes des temps elle a monté avec quelques compères une belle opération d’escroquerie pour soutirer une fois de plus des milliers de dollars au rwandais qui continue à rêver d’être le président des congolais ! Mais voilà on ne le dira jamais assez : « méfiez-vous de l’eau qui dort ». Colette Tchomba vient d’en faire l’amère et douloureuse expérience. Elle a cru que les parisiens congolais « dormaient », finalement ce sont eux qui l’ont réveillé : elle a été ramenée à la réalité de ce que peut être une vie de collabo. Inconsciente et imprudente la vice ministre chargée de la diaspora avait envisagé de « fêter » l’indépendance de la RDC à Paris.
Oh oui quelle mémorable journée : les « Bana Paris » lui ont appris à courir, et à courir vite ! Ils étaient tous réunis SOS RDCONGO, APARECO, TOPONI CONGO , MNR, JEUNESSE CODE, et beaucoup d’autres sans étiquettes….
Paris ne dormait pas, Paris l’attendait
Le grand week-end qui devait consacrer Colette Tchomba comme « reine de la diaspora » s’est transformé en cauchemar. Paris ne dormait pas Paris l’attendait.
Depuis que les combattants avait appris par leurs réseaux que Madame Tchomba avait jeté son dévolu sur la ville de Paris pour la fête nationale congolaise tout a été fait pour la laisser dans ses préparatifs du « grand jour », mais ils s’étaient promis de lui faire payer cher cette tentative d’anesthésie intellectuelle à grande échelle. Elle a même été en contact régulier avec ceux là même qui lui bichonnaient « un souvenir mémorable » de Paris .
Elle rêvait paraît-il de prouver qu’elle pouvait faire aussi bien que le « grand Terminator » celui qui a promis de rendre la souveraineté de la RDC aux congolais. Honoré Ngbanda reste en effet le seul leader politique congolais à faire systématiquement salles combles partout où il passe dans toute la diaspora. Son dernier meeting à Paris s’est fait au Palais de congrès de l’Est parisien, les congolais sont venus des quatre coins de l’Europe pour y assister. Ses Dvd circulent comme des petits pains. Rien avoir avec le spectacle désolant qu’a offert la vice ministre, poursuivie comme une racaille par le Kärcher lacrymogène du peuple congolais , dans la ville tristement célèbre d’Argenteuil ! La déclaration de Monsieur Sarkozy lui-même à l’époque aurait dû lui mettre la puce à l’oreille.
Mais non, l’arnaque était trop belle. Car ce qui ressort en effet de cette opération de « charme » avortée de la vice ministre c’est que Joseph Kabila est toujours entouré des pires voraces congolais.
Organisateurs suspects et arnaque
Lors de ses derniers passages à Paris la vice ministre aveuglée par des dossiers « très particuliers et très charnels » de certains congolais de la diaspora, n’a pas cherché à savoir ce que valaient réellement la horde de mendiants affamés qui s’agrippaient à elle pour récupérer un peu d’argent en organisant l’ « Evénement ». Elle s’est fiée aux étiquettes trompeuses du genre « Plateforme des associations congolaises de France » PACOF, quel gag ! Le fameux tandem LOKONDO/ BUTSHIE, responsables contestés de cette structure qui ont flairé en elle le « bon coup » ,un moyen d’accéder eux aussi à la mangeoire de la République. Conscients de la véritable impopularité de Joseph Kabila auprès des congolais de France ce sacré tandem avait prévu avec Madame la ministre de remplir la salle avec des africains des autres pays que la RDC. Un Mini tournoi sportif fut mis en place à cet effet le Mali , la Côte d’ivoire et les Comores. Mais voilà les ivoiriens flairant l’arnaque ne se sont pas déplacés, premier couac pour ceux qui comptaient sur cette importante communauté africaine de la région parisienne. Qu’à cela ne tienne les maliens étant toujours là ils espéraient encore remplir leur mission grâce aux enfants d’ATT (Amani Toumani Touré)
Un échec cuisant
Le jour J, dans cette salle prévue pour 400 personnes les choses ne se passèrent pas non plus comme prévues. Sur près de 40 000 congolais qui résident en France la fameuse Vice ministre chargée de la diaspora se retrouve devant un public d’à peine une centaine de personne ! La salle est tellement déserte qu’il lui sera en plus difficile de cacher les chaises vides sur les images (photos et vidéo) à présenter au Raïs. Et la salle restera …désespérément vide, les congolais ne se sont pas déplacés.
En désespoir de cause les organisateurs commencent finalement avec 3 h de retard. La vice ministre commence peut être à sentir à ce moment là que la chance n’est vraiment pas de son côté. La moitié de la salle (près de 60 personnes) est composée de maliens et comoriens venus pour jouer au foot et qui se sont retrouver dans la salle un peu malgré eux. Quant au reste de la salle elle était composée de congolais certes mais dont la moitié était plutôt venu en découdre avec cette représentante de Kanambe, une « vice ministre pleine de vices » adepte de la prostitution sans frontières (l’un de ses amants en RDC n’est autre qu’un tutsi burundais proche du chef de l’Etat actif dans l’agence des renseignements de la RDC), en plus de Mass Mumbonga son amant parisien, admettez que cela fait un peu désordre.
Sa prise de parole était le signal convenu entre les combattants pour mettre fin à cette récréation : elle a droit à un « gazage en règle », les chaises volent, les bombes lacrymogènes et boules puantes vident la salle .Les « collabos » sont poursuivis à coup de pierre, d’autres combattants se déchaînent sur la Mercedes de la vice ministre : c’est la débandade ! Quand la police arrive, la « porte-parole » du chef de l’Etat est dans tous ses états.
50 congolais réunis sur les 40 000
qui vivent officiellement en France
En bref Madame la Ministre pour un événement comme celui qu’est la Fête Nationale, n’a pas pu rassembler plus de 50 congolais en France, malgré les milliers de dollars dont elles disposaient pour corrompre les congolais. Ils ne sont pas venus ils ont préféré rester chez eux ou aller prier en ce dimanche 1er juillet jour prévu pour sa conférence.Invisible le 30 juin même parce que prévenu que les choses semblaient très mal parties pour elle elle a voulu tenter sa chance le 1er juillet mais voilà , les signes des temps….
Cela va –t-il servir de leçons à ceux qui comptaient sur elle ? Probablement pas , aux dernières nouvelles ils viennent de lui désigner un collaborateur de choix , un congolais de la diaspora Jean-Marie Lukulasi résidant en France , comme responsable des antennes de l’ANR dans la diaspora. Les autorités françaises apprécieront. L’objectif de ce choix est clair ce congolais qui est à la tête de plusieurs sociétés de sécurité « JML Sécurité », « Lion sécurité », etc…devra participer à la « neutralisation » de l’opposition congolaise. Sa résidence en France, là où réside Honoré Ngbanda (la bête noire du gouvernement congolais ) a également pesé dans la balance au moment du choix.
On se demande de quelle planète sort Kanambe et ses sbires qui croit qu’en Europe ils pourront appliquer les méthodes du colonel Raus. L’organisation de la conférence initiée par Madame Tchomba était infiltrée à tous les niveaux (communication, service de sécurité, organisateur etc.…), celle-ci ne pouvait même plus utiliser son téléphone dont le numéro avait était communiqué à toute la diaspora et particulièrement à celle de Londres, qui n’ont cessé de l’appeler.
Trop occupée à assouvir ses propres vices, Mme Tchomba n’a pas vu venir les événements. Elle devait espérer que Joseph Kabila n’y verrait que du feu. C’était sans compter la résistance congolaise à Paris.
En attendant les combattants se préparent à « accueillir » tout l’arrivage de collabos congolais - vendeurs de la terre de nos ancêtres, qui se préparent à se déverser en Europe et ailleurs pour dépenser tout l’argent qu’ils ont volé au peuple congolais pendant l’année. Eh oui ils sont déjà en vacances et toujours en récréation ! A suivre…
M.K.

L'avant et l'Après les élections au Congo RDC

Par Paul G. KAPITA SHABANGI Seraing, le 29 juin 07.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Je remercie très sincèrement l’asbl Tshintu de l’invitation qu’elle m’a adressée pour nous entretenir ce soir, dans le cadre de la table ronde qu’elle organise autour du thème : Zoom sur la situation générale du Congo. Un thème qui suscite de nombreuses questions par rapport au devenir du Congo-Kinshasa, dit « République démocratique », pour faire rire les vaches. A l’Assistance mes chaleureuses et respectueuses salutations. Votre présence dans cette salle est l’expression de compassion et de solidarité à un peuple meurtri par ceux qui utilisent les ultimatums et les menaces pour négocier un compromis politique. Du débat qui suivra mon bref exposé, je suis convaincu que nous-nous enrichirons mutuellement. Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse par rapport au cadre qui nous réunit ce soir : à savoir la célébration de la date du 30 juin, date qui marque l’indépendance du Congo Belge. Pour dire que l’indépendance n’est pas une date. Elle est plutôt tout un processus au cours duquel l’élite d’un pays, ensemble avec l’appui de son peuple s’engage à se libérer effectivement de toutes sortes de servitudes et d’asservissement, pour un épanouissement à tout point de vue, afin de construire leur avenir et, par ricochet, celui de la postérité. Tel n’étant pas le cas pour le Congo, nous méditons, la mort dans l’âme, une date ; nous ne célébrons pas l’indépendance – loin s’en faut -. La situation qui prévaut au Congo est marquée par deux périodes essentielles : l’Avant et l’Après élections, qui avaient été considérées par les protagonistes, à l’issue de la guerre d’agression, comme voies et moyens susceptibles d’amener la paix au Congo. Il importe de souligner que, de par le monde, les élections n’ont jamais été considérées comme une fin en soi, mais plutôt comme l’aboutissement d’un processus. Il en est de même du Congo. C’est pourquoi, dans mon approche, je parlerai d’abord de la période préélectorale ou transition, ensuite de ce qu’on a appelé « Elections », pour terminer par la période postélectorale. Période Préélectorale ou Transition : Du fait de la guerre que le Congo a subite, la plus meurtrière, depuis la fin de la 2è guerre mondiale, la transition dans ce pays vers les élections devait être essentiellement le fruit d’un consensus politique des parties en présence. D’une part les Représentants de l’opposition non armée, armée et de la société civile, et d’autre part, les Représentants du pouvoir. Ce consensus était clairement défini dans l’ Accord Global Inclusif. Et la transition s’était fixée 5 objectifs à atteindre: La réunification du pays, la pacification, la reconstruction du pays, la restauration de l’intégrité du territoriale et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. La réconciliation nationale. La formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée. L’organisation d’élections libres et transparentes à tous les niveaux permettant la mise en place d’un régime constitutionnel démocratique. La mise en place des structures devant aboutir à un nouvel ordre politique. L’enjeu était de taille, il fallait à tout prix mettre fin à la guerre, (±4 millions des morts fin 2002). Afin d’y arriver, la communauté internationale se vit contrainte de nommer un comité international d’accompagnement de la transition, C.I.A.T ; composé de Représentants de l’Union Européenne et de la Mission de l’O.N.U. au Congo, la MONUC. La mission essentielle de ce comité était de veiller à l’application rigoureuse des dispositions de l’A.G.I. Aux termes de l’A.G.I, les élections devaient se tenir dans les 24 mois qui suivaient le début de la période de transition. Et ce, dans l’ordre suivant : législatives et présidentielle. Toutefois, en raison des problèmes spécifiquement liés à l'organisation des élections, cette période pouvait être prolongée de 6 mois, renouvelable une seule fois pour une durée de 6 mois, si les circonstances l'exigeaient, sur proposition de la Commission électorale indépendante, et par une décision conjointe et dûment motivée de l'Assemblée. Chers amis, Force est de constater que, malgré le délai supplémentaire qui va être accordé au-delà de 24 mois, aucun des cinq objectifs que la transition s’était fixée, n’a été atteint. Par voie de conséquence, les élections n’avaient pas de base légale. Et là où le bât blesse, nonobstant l’impréparation des élections, en accord avec le CIAT, le pouvoir en place décide d’ y aller tout de même ! Alors, à partir de ce moment-là, ç’a commencé à sentir le roussi. Il est apparu dès lors, que le désordre était voulu dans un but inavoué. Il en découle que le rejet de ce schéma par le gouvernement de transition, avec la complicité du C.I.A.T, est le point de départ d’une fraude électorale massive préconçue, aussi bien à la présidentielle qu’aux législatives (Cfr le tableau d’enrôlement). C’est donc dans cette cacophonie qu’a commencé l’opération d’enrôlement des électeurs le 20/06/05, valant identification administrative de la population. Le plus grand parti du pays, l’UDPS, tira la sonnette d’alarme, dans un mémo adressé au Secrétaire Général de l’O.N.U, en date du 29/10/05. Dans celui-ci, il exigeait entre autres choses "le réajustement politique de la transition", pour des élections porteuses d’une paix sociale véritable. Il n’a pas été écouté. Dans le même esprit, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo, Apareco, est monté au créneau. Sourde oreille parfaite de la part de ceux qui avaient l’imperium du pouvoir. C’est simple à comprendre : tout était verrouillé par les maîtres de ce monde. Comme pour dire : "Nous avons donné à «KABILA» l’onction de la légitimité pour diriger le Congo". Au demeurant, le chiffre de 26 millions d’électeurs contient, à n’en point douter, des étrangers. Dans ce cadre par ailleurs, le 23/04/06, dans une homélie en l’église St Joseph de Matonge à Kinshasa, feu le Cardinal ETSOU appela les congolaises et congolais à récupérer leur pays de " mains des étrangers" lors de prochaines élections. Il s’est fait le relais des évêques de l’Eglise catholique du Congo qui réunis du 27 févriers au 04 mars 2006 à Kinshasa, ont exhorté la communauté internationale à " s’abstenir d’imposer une issue aux élections". Autre chose, à la clôture de la campagne de la présidentielle, si je ne m’abuse, l’annexe de la résidence de BEMBA est bombardée ! A ce jour, aucune condamnation ! Il y a tout lieu de croire à un acte prémédité posé avec l’aval de hautes sphères. Ceci nous amène à aborder à présent le déroulement des élections. Elections : Comme nous venons de le voir, il s’est agi d’une parodie électorale, émaillée de manipulations multiformes et variées, et de violation de la loi. Les élections vont commencer en effet par la présidentielle au lieu des législatives, en violation des dispositions en la matière, de l’A.G.I. Il importe de rappeler que la cacophonie qui avait caractérisé l’organisation des élections, consacrait normalement l’opacité à la présidentielle et aux législatives sans oublier le clivage EST-OUEST, surmédiatisé par l’occident, mais qui va s’avéré ridicule et mensonger. Dans la mesure où le tableau d’enrôlement élaboré par la C.E.I, donne par province, dans cette partie du pays, la synthèse des inscrits qui fait sourire. Or, c’est justement là qu’il y a eu massacres des masses, estimés par des ONG internationales crédibles, à ± 5 millions des morts, peu avant les élections. Voilà qui confirme la mascarade électorale ayant légitimé l’imposture à la tête du Congo. "Le 20 / 08 / 06, pendant la proclamation des résultats, les éléments armés appartenant aux gardes respectives des deux candidats arrivés en tête, se sont affrontés à l’arme lourde. D’abord au siège de deux chaînes de télévision appartenant à Monsieur BEMBA, puis, le lendemain 21 août, à la résidence de BEMBA". Ce qui a surtout surpris, note le Potentiel (un des quotidiens locaux), c’est que les ambassadeurs, membres du CIAT, ont failli être tués lors de l’attaque de la résidence de BEMBA. Au niveau de la population l’on dénombra une trentaine des tués à Kinshasa. A ce jour, l’U.E, encore moins l’O.N.U. n’a osé condamner ce crime ! Honnêtement parlant, c’est le struggle for life qui était observé ! Etonnable, et pourtant vrai. Période postélectorale : Il n’y a pas de hasard en politique. Franklin ROOSEVELT l’a dit. La situation qui prévaut au Congo n’est pas le fait du hasard. Elle est la conséquence directe d’une option politique non déclarée de l’occident. Option – faut-t-il le rappeler - prise depuis 1960, à l’encontre de ce pays. Elle consiste à mettre le Congo en coupe réglée, afin de vider sa souveraineté de toute sa substance ; pour pouvoir le piller. Donc, au nom de cette option, plusieurs stratégies ont été arrêtées. Notamment, provoquer des troubles ou une crise politique pour justifier l’imposture à la tête de ce pays (Hier Mobutu ; aujourd’hui : "Kabila"), suggérer des massacres pour apeurer la population, susciter des sécessions, entretenir et véhiculer le concept d’ethnies à opposer, le cas échéant, les unes aux autres, commanditer des agressions, éliminer physiquement ou politiquement les dignes fils, patriotes et politiquement responsables, en qui d’ailleurs le peuple se reconnaît, et leur remplacement par des individus à l’esprit faible, sans aucun ressort, qui n’exécutent que la volonté de leurs mentors. Vacuité ontologique oblige. Sans assises populaires éprouvées, ce type de personnages arrive facilement à trahir leurs compatriotes et, à hypothéquer l’avenir du pays et le devenir de son peuple, en échange de la pérennité de leur pouvoir. C’est donc avec la complicité de ce type d’individus, que les complots sont régulièrement ourdis contre le Congo, par la haute finance internationale. Aujourd’hui, il apparaît clairement, que la mise en coupe réglée de mon pays est effective. Du nord au sud, de l’Est à l’Ouest, nos populations ploient sous l’impact des bals. Concernant l’insécurité au Kivu, M. Jean-Marc De la Sablière ; Ambassadeur de France à l’ONU et chef de la délégation du Conseil de sécurité, qui a effectué dernièrement une mission à Kinshasa, recommande au cours de sa conférence de presse: "Il faut régler le problème de l’Est du pays sans oublier les relations essentielles avec le Rwanda. Il faut privilégier la voie diplomatique et politique." Malgré ce constat, je m’en voudrai de ne pas reconnaître qu’il est des belges qui se soucient sincèrement de ce qui arrive au Congo depuis 1960, et qui condamnent la politique cynique de certains de leurs officiels. C’est pourquoi, j’insiste et je rappelle que, grâce à la complicité de ces fameux cadres au pouvoir, en contrepartie des pots-de-vin, les contrats léonins sont conclus, aux termes desquels le sol et le sous-sol sont vendus au bénéfice des personnes physiques et morales, pour une période de 25 ans, aux fins d’exploitation minière ou forestière, sans qu’aucun dividende ne profite au trésor public. D’ailleurs, les députés du parti de M. "KABILA" (P.P.R.D) s’étaient opposés à l’examen du document de la commission dite « LUTUNDULA», faisant état du pillage du pays. Ce qui va être confirmé par la déclaration ci-après d’un de leurs collègues, non membre du PPRD: M. Lunda Bululu. Selon ce député, le parti présidentiel, le PPRD, n'a pas voulu qu'on traite de ce document avant les élections. Il ne serait, dès lors, pas surprenant, dit-il, que des personnes impliquées dans la conclusion des contrats au détriment de l'Etat congolais se retrouvent à nouveau aux affaires. « C'est tout simplement honteux. La preuve est là que ceux qui gouvernent n'aiment pas ce pays ». En outre, l’autonomie des provinces est définie par les articles 203 et 204 de la constitution. Laquelle constitution est entrée en vigueur le 18/02/06. L’article 175, alinéa 2, stipule : la part des recettes à caractère nationale allouées aux provinces est établie à 40 %. Elle est retenue à la source. A ce jour, les dispositions de cet article demeurent ignorées par le pouvoir ! C’est ce type de dirigeants qui se voit crédité de la confiance de l’occident, au nom de l’option en question. Toujours et encore au nom de cette option, il y a lieu de comprendre facilement qu’à ce jour, le Congo soit maintenu sous embargo d’armes. La déclaration ci-après de M. A. FLAHAUT à Louvain-la-neuve nous réconforte : " C’est à cause d’armes fabriquées en Ouganda par une usine chinoise que les fusils ne cessent de circuler dans les Grands Lacs. La communauté internationale ferme les yeux sur le trafic d’armes d’usine chinoise en Ouganda". Et puis : "Conséquence : la RDC étant maintenue sous embargo d’armes, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda s’approvisionnent en armes et munitions, mais il est interdit à la RDC d’acheter des armes." Il va ajouter : "Les armes achetées pour la RDC sont bloquées, interdites d’être acheminées à Kinshasa". C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’après –élection. Comme en 1960, 1965 et 1996, l’après élections est porteur des crimes contre le peuple Congolais. Face auxquels les parrains du processus ayant conduit tout un peuple au désastre, restent complaisants et muets, entrain de savourer les dividendes de leur énième forfait, avec le concours de leurs complices et poulains Congolais. Les droits de l’homme sont systématiquement bafoués. Dans son rapport du mois de mai 2007 sur la situation des droits de l’homme en RDC, la Monuc fait état de multiples violations commises dans ce domaine par des hommes armés à travers le pays. Parmi ces abus, le rapport insiste sur les exécutions sommaires, les arrestations arbitraires, l’atteinte à l’intégrité physique des personnes…Pour la Monuc, ces actes sont généralement l’œuvre des forces négatives et des agents de l’ordre. C’est de l’hypocrisie de la part de l’ONU lorsqu’on pense à la conférence de presse de M. De la Sablière dont j’ai fait mention. Au niveau du pouvoir en place, la gestion d’affaires se caractérise par la corruption générale et généralisée et la gabegie financière. Et, comme avant les "élections », les ressortissants du Bas Congo, de deux Kasaï, de Kinshasa et particulièrement ceux de l’Equateur font l’objet d’angoisse au quotidien. Ils sont régulièrement menacés dans leur vie et indexés comme des bembistes, c’est-à-dire opposés à « KABILA ». Voilà qui justifie les massacres de civils commis en fin janvier au Bas Congo et ceux des 22 au 23 mars 2007 à KINSHASA. Sans oublier des tueries journalières dans les autres grandes "villes". L’Insécurité est générale, à la limite de la terreur, partout au pays, le Kivu en particulier. Cette insécurité résulte de l’occupation du pays : L’occupation des trois provinces de l’ancienne province du Kivu par le Rwanda ; Le pic Marguerite dans le nord Kivu habituellement appelé Massif du Ruwenzori investi par l’Ouganda ; Kahemba dans le Bandundu, par l’Angola ; Poweto au Katanga, par la Zambie. L’Ituri et le Haut-Uelé occupés par l’Ouganda et le Soudan dans la province orientale. L’intervention des Nations Unies, pourtant très attendue, semble consolider cette situation par son louvoiement. L’on observe : assassinats, tueries, déplacements massifs des populations dans le Kivu dans les conditions infra bestiales. Rien ne va, on tue, on assassine, on viole, le "gouvernement" ne dit rien. Est-ce la complicité, l’incompétence ou plutôt l’incapacité ? A ce sujet par ailleurs, le message de l'Assemblée Episcopale Provinciale de Bukavu aux fidèles et aux hommes de bonne volonté confirme ce drame, en des termes, on ne peut, plus claires. Voici ce que dit entre autres choses ce message au point 4 :"Les gens sont tués presque chaque jour comme des brebis conduites à l’abattoir. Leurs bourreaux se livrent à de telles pratiques en toute impunité. Nul criminel n'a été pris en flagrance, ni puni, jusqu'ici, sur le plan judiciaire. Le silence et l'inaction des pouvoirs publics ont, dans ce cas, la saveur d'un crime de non assistance à personne ou à population en danger". Sur la même lancée, "Congo Tribune" publie dans une de ses colonnes en grand titre : Terreur noire au Kivu. Il accuse noir sur blanc les rwandais, les éléments mixés, la garde présidentielle, les infiltrés et j’en passe. Les cibles sont les étudiants, les intellectuels, les faiseurs d’opinion. Le pays est désintégré. Au Katanga, quelqu’un d’une autre province n’a pas droit de cité. A Kinshasa, tous ceux qui s’identifient à BEMBA ne se sentent pas concernés par le pouvoir. Les ressortissants du Bas Congo sont frustrés, les membres de l’UDPS sont indexés. Ceux qui "dirigent" le pays estiment ne pas devoir rendre compte au peuple. Bien plus, sans scrupule, ils déclarent, le cas échéant, avoir été placés par les étrangers. Lors de leurs visites officielles en Belgique, ils fuient les Congolais. Chers amis, Face à toutes ces douloureuses réalités, notre intelligence refuse de parler d’un Etat où fonctionnerait un gouvernement, encore moins d’une république, doublée d’une épithète ridicule (démocratique) , à la tête de laquelle, se trouverait un chef d’Etat. Par contre, il serait honnête, de parler d’un pays sous occupation, avec à sa tête non pas un Président, mais plutôt une icône, qui incarne, on ne sait encore pour combien de temps, la volonté de ceux qui l’ont placée. Laquelle icône s’entoure d’une corporation des complices, tous préoccupés par leurs besoins primaires et secondaires. Toutes proportions gardées, j’ose croire que ce qui se passe en Irak et en Afghanistan, est pareil à la situation qui prévaut au Congo. A une seule différence que là-bas le peuple se bat pour se libérer. Le monde appartient à ceux qui luttent. Il suffit que le peuple Congolais, décide de mener une lutte sans merci, sous l’impulsion d’un leadership, pour infléchir l’arrogance de ceux qui ont décidé de le chosifier. Nous ne voulons pas d’une nouvelle Palestine au Congo, ni d’un Kosovo. Nous n’ignorons pas que les mentors du régime de Kinshasa ont armé et corrompu leurs vassaux, qui tiennent tout un pays et son peuple en otage, en vue de faire perdurer le statu quo, à des fins mercantilistes. A l’état normal des choses, le Congo détient le leadership potentiel humain, économique et industriel de l’Afrique subsaharienne. L’occident ne l’ignore pas. L’Afrique du sud le sait également. Mais, sous occupation des certains de ses voisins, qui agissent sous le couvert de certaines puissances, il accompagne et renforce le leadership qui lui a été usurpé en Afrique australe. L’occident le sait pertinemment bien. Piste des solutions : L’union et l’unité des Congolais, au niveau de la vraie élite, me paraissent la condition sine qua non, pour restaurer la souveraineté du Congo et, par ricochet, la dignité de son peuple. Ceux qui ont tout : armement lourd, le leadership planétaire et la haute finance soutiennent le mal chez nous. Cependant, je reste convaincu, que la loi du nombre prime sur l’armement lourd et la tyrannie. Et que, seule la détermination d’un peuple, sous l’impulsion d’un leadership responsable, imposent de nouvelles orientations politiques au décideur politique, tant sur le plan national qu’international. Qu’on ne se voile pas la figure, le pays est bloqué. Seules les négociations politiques restent la solution adéquate au drame Congolais. La transition vers les élections libres a lamentablement échoué pour ne pas avoir atteint les cinq objectifs qu’elle s’était fixée. Notamment, la réunification et la pacification du pays, et la réconciliation nationale (À travers les négociations politiques regroupant les forces politiques représentatives) d’une part, la formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée d’autre part, qui me semblent péremptoires pour débloquer la situation. Les frontières du Congo restent intangibles et ne devraient pas se négocier, aux risques de créer une jurisprudence vis-à-vis de toutes les anciennes colonies en Afrique, Asie et Amérique latine. Il revient à la vraie élite, de tirer tous à la même corde, afin d’amener notre peuple à se mettre débout, tel qu’il l’a fait en tant que Congolais en 1960,1990 et 1997. Cela en dehors de toutes considérations d’ordre tribal, qui faciliterait le découpage du Congo en plusieurs Etats faibles, érigés en vaste marché dans lequel des cosmocrates auraient le droit de préemption. A mon avis, c’est à ce prix, et à ce prix seulement, que l’imposture imposée au Congo, à l’insu des Congolais et contre la volonté des Congolais, disparaîtra. A partir de ce moment-là, nous allons devoir envisager au plan bilatéral, un partenariat responsable, avec des nations du nord, qui ont la technologie et l’expertise, dans tous les domaines dont le Congo a besoin pour son développement autocentré. Parmi celles-ci, la Belgique viendrait en tête, en sa qualité d’ancienne métropole, censée détenir une meilleure documentation sur la géologie et la pédologie du Congo. Nous lançons un appel pathétique aux O.N.G. à vocation sociopolitique et économique de bien vouloir porter à qui de droit ce message, qui retrace en grandes lignes, le souhait ardent du peuple Congolais. La non assistance à peuple en danger force la conviction de ce dernier et lui inspire des actions susceptibles de développer les réflexes d’autodéfense. Je vous remercie.____________ _____

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